Le 9 novembre 2017, le célèbre compositeur français, pionnier de la musique électronique, Jean-Michel Jarre, donnera pour la première fois un concert en Argentine, dans le Stade GEBA à Buenos Aires, puis continuera sa tournée sud-américaine à Santiago du Chili.

A l’occasion de la sortie des albums « Electronica 1 : the time machine » en 2015 et « Electronica 2 : the heart of noise » en 2016, Jean-Michel Jarre a entamé en juin 2016 une tournée mondiale d’un an et demi intitulée « Electronica Word Tour ». Après être passé par les festivals et salles de spectacle de France et d’Europe, d’Israël et les plus grandes villes d’Amérique du Nord, Jean-Michel Jarre clôture sa tournée mondiale en Amérique Latine avec les deux concerts de Buenos Aires et de Santiago du Chili. « J’ai tenté d’amorcer une tournée en Amérique du Sud, c’est une de mes priorités. J’adore l’Amérique du Sud. Au début de ma carrière, les premières lettres que j’ai reçues complimentant mes albums venaient d’Argentine, du Chili et du Brésil. Je sais qu’il y a beaucoup de fans là-bas et j’aimerais partager ma musique avec eux. » avait dit l’artiste.

Jean-Michel Jarre, compositeur et interprète français de musique électronique, est l’un des pionniers de cette catégorie musicale, encore très peu connue à ses débuts dans les années 70-80, il a grandement contribué à la populariser. Connu pour son format de concert particulier basé sur des effets visuels surprenants et un usage de technologies digitales innovantes, il a gagné de nombreuses récompenses et établi plusieurs records Guinness comme les 2 millions et demi de spectateurs lors de son concert à La Défense à Paris ou les 3 millions et demi de spectateurs lors de la célébration du 850^ème anniversaire de la ville de Moscou. Il a joué dans les endroits du monde les plus extraordinaires comme  l’Acropole d’Athènes, les grandes pyramides d’Egypte, la pyramide du soleil de Teotihuacan, le mont Saint-Michel, la tour Eiffel ou encore la place Tian’anmen. Il est le premier compositeur à introduire de la musique électronique à l’Opéra de Paris avec le ballet AOR en 1971, et le premier musicien occidental à être invité à se produire dans la Chine post-Mao en 1981. Il reçoit la médaille d’or de la SACEM pour sa contribution à la diffusion de la culture française dans le monde, ainsi que diverses récompenses telles que trois Victoires de la Musique et de nombreux autres prix en France et à l’international.

Pour son concert au Stade GEBA, du 9 novembre à Buenos Aires, il interprétera de nombreux morceaux de ses deux nouveaux albums « Electronica 1 : the time machine » et « Electronica 2 : the heart of noise » qui ne représentent pas moins de 34 titres au total, mais également certains de ses plus grands succès internationaux des albums « Oxygène » (1976), « Equinox » (1978) et « Rendez-vous » (1986) qu’il a « retravaillés en fonction du son global, celui de 2016, même s’ils sont intemporels, sans pour autant les remixer ». La quasi-totalité des morceaux de ses deux nouveaux albums sont le fruit de collaborations, mais il ne nécessite pas obligatoirement la présence physique des collaborateurs qui ne peuvent pas forcément suivre l’artiste dans sa tournée. Selon le compositeur, « la moitié des morceaux de l’album sont instrumentaux» et « dans le cas de collaborateurs vocaux, beaucoup ne sont pas nécessairement des chanteurs mais considèrent leur voix comme une partie de l’orchestration ou de l’arrangement ». La représentation sera accompagnée d’une scénographie, élaborée et dynamique, réalisée à partir d’animations vidéo, d’écrans LED et de lasers. Le public pourra donc voir des vidéos des musiciens en direct et une mise en scène composée de lumières, de couleurs et de formes géométriques accompagnant la musique, pour un rendu extraordinaire.

Au stade du GEBA (Club de Gimnasia y Esgrima de Buenos Aires), Marcelino Freyre 3831, le 9 novembre 2017. Entrées en vente sur TopShow (prix allant de 1300 à 6000 pesos).