Ségolène Royal de passage à Buenos Aires

L’ambassadrice des régions polaires, Ségolène Royal, ancienne ministre de l’environnement et présidente de la COP 21, était à Buenos Aires, la semaine dernière, à l’occasion de la 41ème réunion du traité sur l’Antarctique.

Ségolène Royal a souligné que “la France joue un rôle très important dans cette partie du monde, non seulement parce que nous avons créé une aire marine protégée, mais aussi parce que nous poursuivons un programme de recherche dans le domaine polaire de toute première importance“… “Je suis, -a-t-elle ajouté- la porte-parole de cette recherche française, et la responsable de rappeler l’urgence qu’il y a à appliquer l’accord de Paris dans cette partie du monde”.

Pendant la réunion, à laquelle ont participé les délégations de 53 pays, Ségolène Royal a proposé trois objectifs pour l’Antarctique: accélérer la coopération scientifique sur le climat ; créer un réseau des aires marines protégées en Antarctique et les développer; et établir des règles pour un tourisme respectueux et responsable.

Elle s’est également rendue à Ushuaia, à la rencontre du centre de recherche. L’ancienne ministre interviewée par le journal argentin Infobae, a souligné : “Ce qui est en jeu c’est la course de vitesse engagée entre les effets catastrophiques du dérèglement climatique et le recul de la biodiversité -y compris pour des raisons de surexploitation et de pollution- et la nécessité de prendre des décisions rapides et urgentes”.

Le Traité sur l’Antarctique a été signé à Washington le 1er décembre 1959 par douze pays ayant des activités scientifiques en Antarctique. Parmi les signataires on peut nommer les sept principaux pays intéressés : l’Argentine, l’Australie, le Chili, la France, la Norvège, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni.

 

Ana Clara Bórmida

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