Colloque international « Marguerite Duras et les Amériques », les 15 et 16 avril

L’Alliance française, l’Institut français, le lycée Jean Mermoz et la Société Internationale Marguerite Duras invitent à participer en ligne au colloque international qui se déroulera les 15 et 16 avril de 9h30 à 18h30.

Il y a vingt-cinq ans s’éteignait Marguerite Duras à l’âge de 81 ans. Marguerite Duras, un nom qui évoque une « touche-à-tout » écrivaine, dramaturge, scénariste et réalisatrice ; une figure paradoxale et fascinante de la littérature du XXe siècle.

Trois thèmes seront abordés : le 15 « Amériques ? Les imaginaires », « Entre politique et utopie » enfin « Duras et le cinéma nord-américain, les rencontres possibles ».
« Intertextualités en terre latino-Américaines » et « Dialogues et réinventions » seront présentés le lendemain : deux journées intenses inaugurées par Florence de Chalonge, présidente de la société Duras, (université de Lille).

L’année 1950 marque l’irruption sur la scène littéraire  de Marguerite Duras par la publication d’un récit autobiographique Barrage sur le Pacifique dont René Clément tirera un film en 1958.
Parmi ses livres-clé, on peut citer  Moderato Cantabile (1958, Prix de Mai), Le Vice-consul en 1966, L’été 80 ; Les Yeux bleus, cheveux noirs ; La maladie de la mort ; Écrire et Le Ravissement de Lol V. Stein.
La romancière démarre sa carrière au cinéma dans les années 60 ; elle signe le scénario
d’Hiroshima mon amour, réalisé par Alain Resnais en 1959, film présenté à Cannes nominé pour l’Oscar du meilleur scénario original puis en 1960 Une si longue absence d’Henri Colpi.
Néanmoins, insatisfaite des adaptations que l’on fait de ses romans, elle aborde la réalisation cinématographique de ses propres livres, ce qui deviendra une véritable passion. Elle tourne son premier film La Musica (1966) enfin India Song (1975) avec Delphine Sérig, prix Association française des cinémas d’art et d’essai.
L’auteure connaît son premier succès au théâtre pour avoir elle-même adapté pour les planches  son roman Le square (1955)  pièce créée en 1957 reprise en 1961. Elle adapte également sa nouvelle Des journées entières dans les arbres, en pièce de théâtre qui  est mise en scène par Jean-Louis Barrault et jouée par Madeleine Renaud au théâtre de l’Odéon (1965).

Le succès grand-public viendra avec la publication de L’Amant, retour aux thèmes autobiographiques et asiatiques. Ce livre, Prix Goncourt en 1984 sera traduit dans plus de 35 langues. Jean-Jacques Annaud réalise l’adaptation au cinéma en 1992 avec la collaboration de l’auteure, qui, néanmoins insatisfaite du résultat publie L’Amant de la Chine du nord (1991).
Malade, Marguerite Duras met un terme à sa carrière de réalisatrice avec son dernier film Les Enfants, film dans lequel jouent de grands acteurs : Daniel Gélin, Pierre Arditi et Jean Dussolier.

Celle qui a développé une écriture protéiforme au style minimaliste singulier fait de silences, d’hésitations et de non-dits entre dans la collection La Pléiade en 2011. Le tome IV publié en 2014 permet au lecteur de cerner qui fut et comment demeure perçue Marguerite Duras : une écrivaine mais aussi un personnage, une légende, presque un mythe.

Le colloque s’achèvera avec la pièce Lluvia de verano adaptée par Stella Calazzi.
Pour tout contact : colloquedurasbuenosaires@gmail.com

Page officielle : https://www.alianzafrancesa.org.ar/cultura/debates-y-pensamiento/coloquio-internacional-marguerite-duras-y-las-americas

 

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