Elections consulaires

Liste Michel Menini, Union des Français éco progressistes et solidaires – Equipe indépendante pour un rassemblement citoyen.

Le candidat tête de liste : Michel Menini

Je suis né en Aquitaine il y a 71 ans, d’une mère française et d’un père italo-français. Divorcé, j’ai trois fils (installés en France, en Inde et en Roumanie) et quatre petites-filles.

Un master IAE Bordeaux en administration d’entreprises a complété ma formation d’ingénieur Arts et Métiers ParisTech. Résident permanent à Buenos Aires depuis 1999, j’ai eu des expériences multidisciplinaires dans 7 pays en cumulant une trentaine d’années en expatriation dont une décade comme diplomate commercial ; mes références professionnelles sont variées avec alternances plurisectorielles entre le secteur public, parapublic et privé, caractérisées par une grande mobilité tant géographique que fonctionnelle dans 6 pays latins (Chili, Venezuela, Italie, Uruguay, Espagne, Argentine) en plus de la France.

TdU : Quelles sont les motivations qui vous poussent à représenter les Français d’Argentine ?
Notre liste « Michel Menini, Union des Français éco-progressistes et solidaires », réunit une équipe indépendante pour un rassemblement citoyen qui s’appuie sur un réseau de soutiens répartis sur presque tout le territoire argentin.

Tout d’abord, je tiens à souligner l’importance du rôle de conseiller des Français à l’étranger, importance accrue à partir de la nouvelle mandature (juin 2021) puisque les élus vont présider les conseils consulaires, leur accordant ainsi davantage de pouvoir.

Élu en 2014, je suis le seul candidat à se présenter à sa propre réélection, mon expérience est un atout par rapport à la rotation des personnels diplomatiques et consulaires. De ce fait, si je suis réélu, je vais pouvoir assurer une continuité et travailler en équipe avec les autres conseillers pour réagir contre la déshumanisation de la fonction publique.

La communication entre les élus me semble prioritaire car « les élus doivent parler d’une seule voix ».

Nous sommes indépendants, aider la communauté est notre objectif. Pour cela, je vais m’appuyer sur mon « ancrage local », sur mes nombreuses activités associatives auprès des grandes écoles et des universités, sur les réseaux sociaux.

TdU : Quels sont les principaux axes de votre plateforme ? 

Nous en avons 6 :
1L’engagement auprès de la communauté française dans ses relations avec le consulat
2 – L’enseignement
3 – La culture française et la francophonie
4 – L’action sociale, la solidarité et les retraites
5 – La fiscalité, l’emploi, l’entrepreneuriat
6 – L’écologie et l’environnement

1 – Exiger du consulat un service d’accueil personnalisé avec ou sans rendez-vous, ainsi qu’une assistance téléphonique effective me semblent primordial. En effet, les personnes sont le centre de mon intérêt.
La France, en tant que pays de la Liberté, de l’Égalité, de la Fraternité et de la Solidarité se doit de respecter sa devise. Trop de compatriotes souffrent du fait de ne posséder ni ordinateur, ni qualifications pour effectuer toutes les démarches en ligne, souvent complexes et également difficiles sinon matériellement impossibles à compléter avec un portable…

2 – J’ai participé et je participerai aux conseils d’établissement et aux réunions pour l’attribution de bourses scolaires mais je vais recommander la gratuité de l’enseignement car c’est le seul moyen permettant l’accès de « Tous nos compatriotes à l’école laïque », à l’acquisition du français comme la langue véhiculaire, ceci en favorisant bien sûr la mixité sociale. La formation professionnelle est également une de mes priorités.

3 – Nous protégerons le rayonnement de la France et de son identité grâce à une large diffusion des événements culturels organisés en Argentine, en particulier par le biais des réseaux sociaux. J’insisterai sur une représentation plus large de la Francophonie (trop souvent uniquement mentionnée au mois de mars). Rappelons que depuis 2016 l’Argentine est membre observateur de la Francophonie.

4 – Par rapport à l’action sociale, je tiens à veiller au maintien des aides. De plus, exercer au plus près un contrôle de l’usage de l’argent public (bourses, projet STAFE, conseil des Anciens combattants, aides sociales, aide spéciale Covid-19…) géré par le consulat me semble indispensable. Les attributions des aides montrent que les élus doivent être participatifs, ils le seront grâce à l’accès systématique aux dossiers.

5 – Face à l’inégalité dont souffrent les Français de l’étranger par rapport aux Français de la métropole, il faut revenir à la lettre de la Constitution. Nous faciliterons les auto-entrepreneurs et leur insertion dans le tissu économique en synergie avec les acteurs présents localement (Chambre de commerce, Café du commerce, etc.).

6 – Notre action visera à favoriser la prise de conscience du respect de l’environnement, promouvoir le rapprochement avec la nature, l’adoption de comportements responsables.

TdU : Avez-vous l’appui d’un groupement ou d’un parti politique ?
Je n’ai demandé l’investiture politique d’aucun parti national. « Mes propres convictions, mon ancrage local et mon expérience m’habillent du costume qui me sied le mieux ». Le plus important de notre liste est que, hors des idéologies politiques, le conseiller des Français de l’Etranger doit être une personne de travail et de présence.

TdU : Quels sont les problèmes que vous aborderiez en premier lieu, si vous étiez élu ?

Mes priorités d’intervention dépendront des problèmes concrets qui apparaîtront et qui me seront présentés par les personnes en difficulté ou en détresse. Je suis, en fait, devenu un « assistant social » bénévole. Je vais donc continuer à travailler comme je l’ai fait depuis 2014 en utilisant, bien sûr, mon expérience acquise, par exemple pour les démarches administratives telles que retraites, certificats d’existence, récupération de nationalité, état-civil, etc.

TdU : Quelles sont vos disponibilités de temps pour remplir votre mandat

En tant que retraité, je suis disponible sept jours sur sept au téléphone (WhatsApp), et je tiendrai, comme par le passé, deux permanences, l’une au consulat ou dans un bar à proximité, l’autre à Acassuso. Maintenir et établir des contacts personnalisés en province ; lors de mon mandat actuel, je suis allé à Córdoba, à Mendoza, à Tucuman, à Rosario, à La Plata et en Patagonie.
Poursuivre le travail commencé en 2014, posséder un réseau en Argentine et en France, être en relation avec nos sénateurs quel que soit leur parti politique.

Ainsi, depuis 2015, j’ai organisé, en septembre, un déjeuner entre la présidence de la Société des ingénieurs des Arts et Métiers, la Direction générale de l’école et la présidence de ParisTech Alumni, en y invitant chaque année deux parlementaires différents des Français de l’étranger et notre députée Paula Forteza. Après ces rencontres de concertation conviviale que je continuerai, nos treize représentants législateurs me prêtent une oreille plus attentive pour les problèmes qui touchent nos concitoyens en Argentine.

TdU : Désirez-vous nous parler de vos co-listiers ?

Nous sommes une équipe intergénérationnelle de 22 à 71 ans ! Notre liste réunit une équipe indépendante pour un rassemblement citoyen qui s’appuie sur un réseau de soutiens répartis sur presque tout le territoire argentin.
En bref, mes atouts : expérience, disponibilité, rigueur, justice et protection humaniste : être beaucoup plus près des Français que ne le sont les fonctionnaires. Homme de terrain, c’est un avantage d’avoir exercé cette fonction, néanmoins je suis pour le renouvellement des personnes mais en maintenant une certaine continuité.

Deux décorations ont récompensé mon action en Argentine : la médaille de bronze des Arts et Métiers (2006) et celle d’argent (2019).

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