Sous la griffe d’une parisienne
|« ROCKY » ou le triomphe du spectacle populaire qui saoule… les snobs de la pensée unique
Salle pleine à craquer, standing ovation à la fin, public en transe, des effets spéciaux à faire pâlir Hollywood, une musique qui vous cloue au siège et surtout des acteurs flamboyants, emmenés par un Nico Vazquez incandescent, aussi drôle que bouleversant.
Ce n’est pas qu‘un show à gros budget : c’est un concentré d‘émotions et d‘énergie.
On y parle résilience, traumas, perte, amour, …sans jamais tomber dans un gnangnan mièvre et soporifique.
La mise en scène est millimétrée, le rythme infernal, le public en sort HEUREUX.
HEU-REUX.
Et moi je me roule et je papillonne pour quelques grammes de félicité et d’euphorie en plus ! La Vie c’est pas toujours souffrir.
Et le théâtre est une des composantes avec la musique de ce bien-être possible.
Alors ne le boudons pas pour de mauvaises raisons.
Alors oui, tous mes potes intellos ou pseudo-intellos lèvent les yeux au ciel et rejettent avec mépris, ce théâtre populaire, vibrant et efficace.
Le talent, le rire, les émotions franches et simples, l‘avenue Corrientes …tout ça, ça les emmerde.
Mais peut être que ce qu‘ils détestent n’est pas le spectacle en soi …mais son succès ?
Une petite branlette à deux balles et débattre pendant deux heures à la sortie d’une pièce obscure, jouée devant 10 personnes, ça ils préfèrent.
Ils doivent se sentir plus intelligents….
Pendant ce temps-là, Rocky remplit les salles et les cœurs !
En revanche LA DIABLA au Teatro Cervantes : en enfer scénique et purgatoire du spectateur
La Diabla c’est comme être coincée dans un ascenseur avec une inconnue qui te raconte sa psychanalyse pendant 60 minutes, sauf qu’ici t’as payé ta place et qu’en plus tu n’en as strictement rien à foutre.
Dans la très jolie petite salle du Cervantes, pleine de promesses, je m’attendais à quelque chose d’intense, de dérangeant – j’ai adoré ce titre La Diabla – et donc de théâtralement diabolique.
A la place, une actrice qui minaude pendant 1 heure avec des postures corporelles étranges que même la déesse Mahakala à 6 bras et jambes aurait du mal à reproduire…
C’est dire.
Bref c’est long… très long… affreusement long… vous l’aurez compris.
En résumé : La Diabla, c’est surtout l’histoire d’une heure qu’on ne retrouvera jamais.
C’est peut-être ça la vraie damnation.
Faites du tricot à la place !
A bientôt !
@locuradealex
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