Hôtels de charme à Buenos Aires

172Voici la première partie de notre sélection…

Posada Palermo “Bed & breakfast

La posada Palermo se trouve à la limite du quartier dans le vent “Palermo Soho” et près de la grande avenue commerciale Santa Fe. Dans une charmante maison des années 20, entièrement restaurée et recyclée, Viviana Corte, la propriétaire, architecte et artiste-peintre, a donné libre cours à ses talents plastiques pour l’ameublement et la décoration de son intérieur. Elle aime “chiner” et remet ou fait remettre en état les objets et meubles anciens dénichés au cours de ses promenades. Elle-même vit dans cette maison et loue trois belles chambres, parfaitement équipées avec leurs jolies salles de bains et tous les éléments de confort aujourd’hui indispensables pour les touristes du monde entier. Le matin, Viviana reçoit ses hôtes à sa table, dans son living, pour un succulent petit déjeuner. Des liens d’amitié se nouent entre ses pensionnaires et elle-même et ces mêmes voyageurs enchantés de leur séjour et de son hospitalité seront autant d’ambassadeurs dans le monde qui, de retour chez eux, lui enverront amis, parents et connaissances. C’est par Internet et en s’inscrivant dans les sites de recherches les plus connus qu’elle a commencé à se faire connaître. Aujourd’hui Internet continue à être un bon support de promotion, mais c’est surtout le “bouche à oreille” qui lui fournit grande partie de sa clientèle. Une clientèle de tous âges, surtout européenne…

La chambre pour 3 personnes : 55 u$s,
La chambre pour 2 personnes : 45 u$s
Chambre individuelle : 35 u$s. Supplément de 5 u$s en haute saison.
Posada Palermo B & B,
J.Salguero 1655,
tél. (54 11 ) 4826 8792 – 4824 7134
www.posadapalermo.com

Che Lulu guest house

Dans une charmante petite rue d’une cuadra particulièrement calme, à quelques centaines de pas du centre dynamique de Palermo Soho, “Che Lulu guest house“, inaugurée il y a juste 16 mois, propose ses huit chambres, chacune décorée par un artiste différent, à un public principalement européen. Créée par 5 associés, dont quatre ex-chefs de cabine d’American Airlines, “Che Lulu guest house” est accueillante et décontractée. Certaines chambres sont même franchement rigolotes . On retrouve là encore dans le salon-living, de jolis bons vieux meubles recueillis ici et là dans les familles de chacun des associés, qui donnent à l’endroit son cachet “maison“. Vendue à travers les sites spécialisés d’Internet, par des centrales de réservation européennes, dans des guides de voyageurs comme “Lonely planet“, sans oublier le fameux bouche à oreille, le taux de remplissage est très élevé. Le secret de ce succès d’après le très sympathique Rodrigo Martín, l’un des associés, réside principalement dans la qualité du service offert. L’un des associés est en permanence sur place pour recevoir, répondre, orienter les hôtes. Le petit déjeuner est servi jusque très tard -13h, et l’accès à Internet sur son portable est gratuit.

Chambre avec salle de bains, 30 u$s
Chambre sans salle de bains, 25 u$s
La maison entière 260 u$s par jour.
Un détail particulier, les hôtes ne peuvent pas séjourner plus de 30 jours, car selon Rodrigo ce ne serait plus un hôtel mais une “pension”!
Che Lulu Guest house,
Emilio Zola 5185, Capital.
Tél. (54 11) 4772 0289
www.luluguesthouse.com

La otra orilla

Cette belle demeure de 1937, conçue avec des pièces de belles proportions et des détails de décoration antérieurs à son année de construction comme moulures, escalier de marbre majestueux, carreaux biseautés…, fut habitée par les actuels propriétaires, puis louée pendant une dizaine d’années. C’est en 2001, que la famille Ramos Mejía eut l’idée, après l’avoir récupérée, de la transformer en petit hôtel de charme. En fonctionnement depuis un an, après avoir en vain sollicité les agences de tourisme locales, Cecilia et ses enfants recoururent aux sites Internet et commencèrent ainsi à recevoir une clientèle exigeante, lasse de fréquenter les hôtels traditionnels. Aujourd’hui, à la veille d’intégrer un “club de qualité” espagnol regroupant de petits hôtels de charme ruraux, Cecilia conclut que la façon de se faire connaître est d’être présents sur les sites Internet, dans les guides touristiques et de faire de la publicité sur les plans de Buenos Aires distribués gratuitement aux voyageurs. La clientèle, composée au début presque exclusivement d’anglophones, se diversifie peu à peu et compte maintenant également des européens et des sud-américains, très peu d’Argentins ou d’Uruguayens, et ceci malgré le nom de l’hôtel ! En effet, “la otra orilla” a une signification précise pour les habitants des deux rives du Rio de la Plata. Le nom reste toutefois pour bien d’autres évocateur de voyages, de rivages et de pays lointains. Les 5 belles chambres aménagées pour recevoir les visiteurs sont décorées simplement mais avec goût et chacune d’une couleur différente: bleue, violette, verte, blanche…
L’ameublement de toute la maison n’est autre que celui de la famille lorsqu’elle vivait là. La fille de Cecilia, son mari et ses enfants habitent sur place. La maison possède à l’arrière un magnifique patio-jardin qui fait les délices des hôtes qui s’empressent, à la belle saison, d’y prendre leur petit déjeuner.

Chambres avec salle de bains, 45 et 65 u$s
Chambres sans salle de bains, 20 et 25 u$s. Supplément, entre 5 et 10 u$s de plus en haute saison.
La otra orilla,
Julían Alvarez 1779, Capital. Tél. (54 11) 4867 4070
www.otraorilla.com.ar

Art Hôtel

Ouvert depuis trois mois seulement ce petit hôtel -36 chambres – ne désemplit pas. Situé en plein Barrio norte, cet ancien centre d’accueil d’immigrants des années 20 avait connu des années sombres avant d’être découvert par ses actuels propriétaires, trois associés, deux français et un belge. Entièrement restauré, recyclé, décoré dans un style complètement dé-puré, l’hôtel loge ses hôtes sur trois étages dans de belles chambres claires, tandis qu’au rez-de-chaussée le foyer sert de galerie d’art. Tous les mois est organisée une exposition qui, comme il se doit, débute par un vernissage auquel sont cordialement invités les clients. Le directeur, Eduardo Casazza, particulièrement rodé aux métiers de l’hôtellerie -il occupait avant de prendre les rênes d’Art Hôtel un poste important à l’Alvear Palace Hôtel- souligne que la politique définie avec les propriétaires est “le service aux clients, avant tout”. Travaillant avec peu d’agences et des centrales de réservations européennes, l’hôtel affiche un taux de remplissage significatif. Il est particulièrement intéressant de souligner la décoration de très bon goût et le soin extrême pris dans la restauration des matériaux et éléments d’époque comme portes, verres dépolis des
fenêtres, escalier de marbre etc…

Les chambres en basse saison -base 2 personnes- sont selon leur taille à 45, 55 ou 65 u$s.
En haute saison, les prix grimpent à 65, 80
et 90 u$s.
Art Hôtel,
Azcuenaga 1268, Capital.
Tél. (54 11) 4821 4744/6248.
www.arthotel.com.ar

Dans notre prochain numéro du mois de septembre, retrouvez la suite de notre sélection d’hôtels de charme.

Partager sur