– Ségolène Royal –

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Dans sa lettre aux Français de l’étranger, envoyée avant le premier tour, Ségolène Royal insistait sur sa volonté de “relancer le rôle de la France dans le monde“, de “porter et amplifier” la voix de la France pour “défendre partout nos valeurs : la fraternité, la démocratie et la paix“. Elle exprimait également son admiration devant ce “choix courageux” qu’est l’expatriation. A Berlin le 5 mars 2007, elle expliquait :

“la présence (de Français) outre-frontière est essentielle pour le rayonnement de la France” et celle-ci “doit les écouter, les soutenir et les protéger”

Une politique de partage, d’aide et de soutien“. La candidate socialiste met en avant les questions de l’éducation et de la protection sociale. Elle propose de soutenir l’enseignement français à l’étranger, “notamment en augmentant le nombre de bourses et en diminuant de moitié d’ici à 2012 les coûts de scolarité à la charge des familles“. S. Royal a également évoqué à Berlin le développement d’un programme de formation avec les entreprises françaises implantées dans d’autres pays.

Elle souhaite également mettre en place une “protection sociale minimale” pour tous les Français vivant hors de France et doter les consulats d’un “dispositif d´assistance aux femmes françaises et à leurs enfants pour répondre aux drames de la violence conjugale, des mariages forcés et des répudiations.

Enfin, elle promet l’adoption d’une “loi d’indemnisation des biens professionnels et personnels” pour mieux venir en aide aux Français victimes de troubles politiques ou de spoliations dans leur pays d’accueil.

Dans le cadre de sa nouvelle république participative, S. Royal souhaite que les Français de l’étranger soient représentés à l’Assemblée nationale. Elle envisage de doter l’Assemblée des Français de l’Etranger “de véritables compétences et moyens“. Elle annonce qu’elle luttera contre le recul du réseau consulaire français, qu’elle s’occupera de “la question du vote à distance” et qu’elle donnera une “nouvelle impulsion” à la politique culturelle française.

Le 5 mars 2007 à Berlin, elle consacra la fin de son discours à rassurer les expatriés :

“je n’ai pas l’intention d’établir une contribution fiscale à charge des Français de l’étranger, aussi choquants que soient certains exils pour raisons fiscales”

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