Remise des insignes de la Légion d’Honneur à l’Ambassadeur argentin Hugo Gobbi

Le Grand Chancelier de la Légion d’honneur et Chancelier de l’Ordre national du Mérite, le Général d’armée Jean-Louis Georgelin, a remis les insignes de l’ordre de la Légion d’Honneur à l’Ambassadeur argentin Hugo Gobbi ce lundi à l’Ambassade de France. C’est la première fois qu’un Grand Chancelier de la Légion d’Honneur se déplace en Argentine.

Grand Chancelier Légion d'HonneurLe Général Georgelin a souligné que Napoléon Bonaparte avait élargi l’octroi de la Légion d’Honneur aux étrangers afin de soutenir la diplomatie de la France. « Prestige d’un ordre honorifique qui se rehausse de celui de ceux qui l’ont reçu » Depuis les années 30, plus de quatre cents Argentins en ont été honorés, preuve de « la solidarité qu’existe entre les deux pays ». Puis le Grand Chancelier a rappelé le long parcours de l’Ambassadeur Hugo Gobbi, depuis sa rentrée très jeune au Ministerio de Relaciones Exteriores y Culto lors du retour de la démocratie en Argentine avec le Président Raul Alfonsín. Un long parcours qui l’a mené à former partie de nombreuses missions à l’étranger au sein d’institutions et de missions internationales de paix (ALADI, Mercosur, G 20 entre autres) et ses tavaux sur la problématique de l’équité des droits des travailleurs. Descendant de Français par sa grand-mère, son amour pour la France s’est toujours clairement manifesté. Il n’a pas manqué de donner à ses cinq enfants une formation française.

En remerciant la haute dignité qui lui a été octroyée, l’Ambassadeur Gobbi a cité Benjamin Franklin : « Tout homme a deux patries, la sienne et la France ainsi mes compatriotes Luis Leloir, Bernardo Houssay, Julio Cortazar, Marta Argerich et tants d’autres. » En se référant aux relations franco-argentines il a souligné qu’il fallait « trouver de nouvelles formules et domaines pour équilibrer la tendance actuelle qui nous pousse vers le Pacifique. » Pour finir il a soutenu que « La France est une grande puissance qui a apporté beaucoup à l’Argentine. »et, avec un petit clin d’œil blagueur il a cité en exemple « notre bon vin Malbec. »

Suzanne Thiais

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