Sous la griffe d’une parisienne…by Alex Pandev

Les nouvelles qui arrivent du Proche-Orient sont graves, très graves…courageusement Alex surmonte son angoisse pour écrire sa rubrique avant de partir en tournée au Mexique.

Depuis le 7 octobre, j‘avoue avoir du mal à abandonner mes sites d‘infos … je respire en pointillé, ma concentration est courte, mon angoisse permanente le conflit Israélo /Hamas occupe la majeure partie de mes pensées, de ce fait j‘ai décliné de nombreuses sorties théâtrales.

Mais je me suis laissée tenter par la sortie en salle de PUAN, film argentin récompensé au festival de San Sebastian. Le “pitch” est le suivant : les altérations et tribulations d’un prof. de philo sur fond de conflits sociaux, sur les manques de moyens financiers universitaires et sur tous les problèmes éducatifs et humains qui en découlent : et pour les étudiants et pour ce pauvre professeur dont les déboires et les contrariétés jalonnent le film, orienté politiquement. Quelques longueurs, un jeu d‘acteurs très naturalistes avec l’incursion rapide de Lali Esposito. Un film très argentin dans sa thématique, à tous points de vue. Et pourquoi pas ?

Je m’attendais presque à sentir les effluves d’un asado. Et pourquoi pas ?

Mais je me demande : la concurrence était-elle si faible que l’on attribue à Puan, qui aurait pu être une bonne série ou docu-film sur Netflix, un premier prix à San Sébastien ?

Et puis je suis allée applaudir au théâtre Astros, la sortie d‘un album d‘un multi instrumentiste de grand talent et d‘une grande gentillesse, Manu Sija, qui avait pour l’occasion invité une belle brochette d‘artistes reconnus à le rejoindre sur scène pour une série de duos, tous ayant participé à l‘enregistrement de son album Ecléctica, comme Lito Vitale, Kevin Johansen, Teresa Parodi, entre autres … Ce fut une très jolie soirée avec de belles vibrations sensibles, joyeuses et généreuses. Bravo à mon ami Manu !

Et pour terminer “ La Gran Renuncia “ au théâtre Picadero.

En deux mots : comment se rebeller aujourd’hui contre la tyrannie du travail en entreprise …avec les nouveaux moyens de communication qui ont envahi nos vies professionnelles, émotionnelles et amoureuses.

L’argument est totalement d’actualité – adaptation libre du film La Fiaca – mais truffé de répliques – café-du-bon-coin-, genre vérités de Lapalisse, qui donnent à cette soirée un ton potache proche d‘un café-théâtre de seconde zone et c‘est vraiment dommage, ce qui n’est pas du tout le premier genre de la maison Picadero, un de mes lieux culturels préférés et plutôt exigeant sur la programmation. Sûrement un effet collatéral de l’inflation folle et galopante à laquelle nous sommes tous assujettis.

Mention très spéciale a Abian Vainstein qui comme d‘habitude excelle, quel que soit le registre et le personnage : un immense comédien que j‘adore.

Voilà pour aujourd’hui !

Je retourne à mes sites d’infos, espérant de toutes mes forces, que l‘humanité se rende compte à quel point il est urgent d‘éradiquer une organisation terroriste et djihadiste.

A bientôt…

 

@locuradealex

 


 

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