7 jours de deuil national en hommage au pape François

La cathédrale de Buenos Aires s’est remplie à l’annonce de la disparition du pape.

Le lundi 21 avril à 9h45, le cardinal Kevin Farrell annonce le décès du pape François à Rome.

Dès l’aube, à Buenos Aires, sa ville natale, une série d’hommages et de rassemblements ont eu lieu et des messes sont célébrées partout dans la ville.

Les chaînes nationales et internationales ont afflué devant la cathédrale métropolitaine de Buenos Aires, là où le pape avait été archevêque avant sa nomination au Vatican.

Ricardo, vendeur de fleurs, nous dit avoir vu défiler des milliers de personnes à la cathédrale, dès le matin et tout au long de la journée, chaque personne rendant un dernier hommage à sa manière.

La basilique San José de Flores, où Jorge Bergoglio avait ressenti sa vocation sacerdotale, a accueilli une cérémonie en son honneur, et sa maison d’enfance, située dans le même quartier, est également devenue un lieu de recueillement.

Le pays entier pleure la perte de son pape.

Le président Javier Milei a d’ailleurs décrété un deuil national de sept jours pour lui rendre hommage et a suspendu toutes ses activités officielles.

Les relations entre le pape et la politique argentine étaient compliquées, le pape n’était pas revenu en Argentine depuis son accès au trône de Saint-Pierre. Néanmoins, le président argentin a souhaité rappeler que « Malgré des différences qui semblent aujourd’hui mineures, avoir pu le connaître dans sa bonté et sa sagesse a été un véritable honneur pour moi ».

L’image du pape François a rayonné dans la ville jusqu’au soir, où son image a été projetée sur l’obélisque de Buenos Aires, accompagnée du message « Priez pour moi ».

Par ailleurs, à l’annonce de la nouvelle, l’Association du football argentin a instantanément suspendu tous les matchs prévus.

En interrogeant des Argentins, la majorité des réactions expriment le caractère très humain du pape. « Il se mettait au niveau des plus pauvres, il a fait beaucoup à Buenos Aires dans les quartiers marginalisés. ». « C’était avant tout un homme proche des gens, proche des pauvres ».

Considéré comme « le père des pauvres », le premier pape non européen de l’histoire a dirigé son action vers les plus faibles. Il était une figure d’espoir dans un pays en souffrance économique et sociale.

Mort un lundi de Pâques, Valentina confie « il est resté avec nous jusqu’au bout ».

Mathilde Hagobian

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