– Nicolas Sarkozy –

 

Avant le premier tour, comme d’autres candidats, Nicolas Sarkozy avait pris soin d’écrire aux “sentinelles de notre pays“, c’est-à-dire aux Français expatriés qu’il souhaite “aider et accompagner” et qu’il qualifie de “richesse pour notre Nation comme pour le pays qui les accueille“, de “visage d’une France qui ose, qui s´ouvre et qui innove“.

S’adressant d’abord à ceux qui ont fui “les lourdeurs, les archaïsmes” purement français, N. Sarkozy promet une France où “créer, innover, travailler” redeviendra possible afin que l’expatriation soit “un choix” et non pas une obligation.

Le candidat de droite promet à ceux qui ont eu le “courage” de faire ce choix de résoudre leurs problèmes :

“améliorer leur vie au quotidien, de leur assurer une protection maximale, de garantir leur droits et de renforcer leurs liens avec la République”

Parce que la “solidarité ne peut s’arrêter aux frontières géographiques de notre pays“, N. Sarkozy propose la “création d’un fonds assurance indemnisation des Français spoliés” et insiste sur la nécessaire sécurité des expatriés dans les zones de conflits majeurs comme le Moyen-Orient.

Sur la question de l’enseignement français, il souhaite un “geste fort“: la prise en charge intégrale par la collectivité des coûts d’études au lycée et la création de bourse pour le primaire et le secondaire.

“Il n’est pas normal qu’un enfant français soit exclu de notre système d’enseignement” affirme-t-il en évoquant “une meilleure couverture géographique de notre système d’éducation à l’étranger”

Quant au réseau consulaire, N. Sarkozy souhaite que la simplification des démarches et la modernisation technologique (large utilisation d’Internet) fassent des consulats les “mairies” des Français de l’étranger à qui il promet d’étudier “la possibilité d´instituer des députés les représentant“.

Il annonce par ailleurs le maintien de la protection sociale à son niveau actuel, se disant opposé à “l’idée que (les) expatriés sont des privilégiés qu’il faut (…) punir“. Au contraire il explique qu’il a déjà obtenu, pour ceux possédant une résidence en France, l’exonération de plus-value lors de sa cession et qu’il fera en sorte que cette habitation soit soumise “aux mêmes impositions et aux mêmes taxes” que celle des Français de métropole.

Dans sa lettre d’entre-deux-tours, envoyée le 26 avril, il rappelle ses valeurs: “l’identité nationale, l’autorité, le mérite (…), la revalorisation du travail, la moralisation du capitalisme financier”, etc. Il fait part de sa volonté de “rassembler” les Français.

“une République fraternelle où chacun trouvera sa place, où personne n’aura plus peur de l’autre, où la diversité sera vécue non comme une menace mais comme une richesse”

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