Les bancs de Pablo Reinoso de l’ambassade à l’Elysée

Pablo Reinoso est un artiste-sculpteur et designer franco-argentin. Il est né à Buenos Aires le 8 mars 1955. Il vit et travaille à Paris depuis 1978. De l’ambassade de France à l’Elysée il n’y a eu qu’un banc de plus à faire.
Banc Pablo Reinoso à l'ambassade de France

Banc Pablo Reinoso à l’ambassade de France

Faisant partie des invités spéciaux du président François Hollande lors de sa visite en Argentine en février 2016, ce dernier découvre dans la rotonde d’accès de l’ambassade de France à Buenos Aires un de ces bancs-sculpture, et lui passe commande pour l’Elysée. Ainsi deux de ces bancs se trouvent installés depuis juillet 2016 de chaque côté de la terrasse Sud de l’hôtel particulier du faubourg Saint-Honoré. Ils portent pour nom Racines de France car leurs gracieuses volutes portent deux symboles de la République : les feuilles de chêne (la force et la justice) et l’olivier (la paix). L’œuvre porte une date, celle du 14 juillet, jour de la fête nationale et point de rassemblement pour la nation mais également une année, 2016, qui renvoie elle, aux terribles évènements de Nice.

 

Banc de Pablo Reinoso à l'Elysée

Banc de Pablo Reinoso à l’Elysée

Banc de Pablo Reynoso à l'Elysée

Banc de Pablo Reinoso à l’Elysée

A partir de 2009, Pablo Reinoso, toujours dans sa lignée de se centrer sur un objet fonctionnel et paradigmatique, entreprend les Scribbling Benchsles . Il reprend le design des fameux bancs en bois nommés Spaghetti, utilisant cette fois-ci non pas du bois mais des poutrelles en acier. Ce matériau, lourd par nature, s’envole tout à coup en légères volutes rappelant le cadre qui les entoure
C’est à la chaudronnerie de la prestigieuse fonderie de Coubertin que les œuvres poétiques et ludiques du sculpteur et designer franco-argentin Pablo Reinoso naissent dans le cliquetis du métal.
Comme condition du prêt-donation à l’ambassade de France à Buenos Aires, le banc peut à tout moment être repris par son créateur si l’ambassadeur désigné par la France n’a pas son approbation.

Suzanne Thiais

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