Urgent : annulation des élections législatives en mai et juin 2022 pour la deuxième circonscription : Amérique latine et Caraïbes. Un nouveau scrutin doit être organisé dans les trois mois. 

Pour la deuxième circonscription, le Conseil constitutionnel a annulé vendredi les élections en mai et juin 2022 des députés Eléonore Caroit et Karim Ben Cheïkh, pour « des dysfonctionnements » lors…

Pour la deuxième circonscription, le Conseil constitutionnel a annulé vendredi les élections en mai et juin 2022 des députés Eléonore Caroit et Karim Ben Cheïkh, pour « des dysfonctionnements » lors du vote électronique, annulations qui s’ajoutent à celles qui avaient été invalidées début décembre.

Le Conseil constitutionnel a annulé l’élection de la 2e circonscription des Français établis hors de France (Amérique latine), remportée au second tour avec 57,42% des voix par Eléonore Caroit (Renaissance), mouvement du président Macron face à Christian Rodriguez Nupes (Nouvelle Union Populaire, Economique et Sociale) regroupant les partis de gauche (42,58%).

Pour le vote par internet, il fallait posséder un identifiant, reçu par courriel et un mot de passe envoyé par SMS. En Argentine, l’organe a constaté qu’à « l’ouverture de la période de vote, seuls 11% des messages téléphoniques contenant le mot de passe avaient été effectivement délivrés aux électeurs ». Il est bon de rappeler l’importance de l’inscription au Registre des Français de l’étranger, auprès du consulat.

Le conseil constitutionnel a donc conclu que ce “dysfonctionnement” a été “de nature (…) à empêcher plusieurs milliers d’électeurs de prendre part au vote au premier tour».

« Si les électeurs concernés conservaient le droit de prendre part au vote à l’urne en se déplaçant physiquement à l’un des bureaux de vote ouverts (…), ce dysfonctionnement a néanmoins été de nature (…) à empêcher plusieurs milliers d’électeurs de prendre part au vote au premier tour”, a-t-il observé.

A noter que la participation, en Argentine a baissé de trois points, une abstention particulièrement élevée, un peu moins de 10% des électeurs se sont exprimés par internet ou à l’urne.

Le conseil constitutionnel a souligné qu’alors même que cette circonstance n’est aucunement imputable ni à la candidate élue ni aux autres candidats, elle doit être regardée, compte tenu de l’écart des voix entre les candidats, comme ayant porté atteinte à la sincérité du scrutin.

Ainsi, pour la deuxième circonscription, un nouveau scrutin doit être organisé dans les trois mois. Prochainement, les informations concernant l’organisation de ce scrutin exceptionnel seront diffusées.

NB : Information recueillie auprès de l’AFP.

 


 

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